Ce séjour à la ‘capitale’ nous apportera surtout rencontre humaine et spirituelle.
Nous avons observé et ressenti l’intensité des pratiques bouddhistes en Birmanie, mais sans se l’approprier.
Ici, nous discernons et approchons un bouddhisme plus spirituel et philosophique.
Nous partons donc quelques jours au monastère de Kopan, pour une retraite bien méritée.
J’ai profité de ces quelques jours pour observer ces petits moines qui resplendissaient de paix et de joie.
Ce que j’ai pu comprendre des principes de base du bouddhisme, c’est d’arriver à ne plus rester prisonnier de ses émotions négatives : la colère, la peur, la tristesse … mais réussir à les laisser ‘glisser’ sur nous. C’est un long, mais apaisant chemin.
La première étape pourrait être de s’observer de l’extérieur, dans ces moments où les émotions négatives prennent le dessus, pour avoir le recul nécessaire de se rendre compte de la non nécessité de cette émotion. Bien sûr, cela ne veut pas dire que l’on doit refouler ses émotions, ce qui pourrait nous faire encore plus de mal, mais arriver à ne plus en avoir besoin pour affirmer nos envies, et ainsi mieux trouver sa place dans son environnement.
Le bouddhisme insiste aussi beaucoup sur l’instant présent. Ne pas se laisser disperser par ses pensées, qui nous envoient dans le passé ou le futur, sans vivre pleinement ce que l’on fait, ce qui nous éloignerait d’un bonheur simple.
Et pour atteindre ce ‘nirvana’, la pratique de la méditation nous permettrait de se rapprocher de notre essence humaine non pervertie, qui est pour les bouddhistes, foncièrement pure et saine.
La méditation devrait être quotidienne. Ce qui ne veut pas dire rester assis en tailleur, seul dans une pièce noire. Au contraire, la méditation devrait s’appliquer dans nos actions concrètes de la vie, marcher, manger, parler avec un ami… Donc être entièrement à ce que l’on est, quand l’on y est.
Dernier principe de base que j’ai compris du bouddhisme, vivre avec compassion. Car la rancœur, la colère… envers autrui (‘ami’ ou ‘ennemi’) nous emprisonnerait dans la souffrance. Si l’on arrive à ne pas éprouver d’émotions négatives envers les autres, nous sommes plus en paix avec nous même, et du coup, participons à étendre plus de paix autour de nous.
Car le bouddhisme considère qu’on doit tous agir avec responsabilité, que l’on est seul maître de nous-même, sans se remettre à quelconque divinité, mais dans la pensée que chaque être participe à l’équilibre général du monde.
L’aide aux autres est primordiale, mais pour arriver à donner sans attentes, il faut parfois se libérer de quelques chaînes personnelles avant…
On peut percevoir cette philosophie comme une belle parole, mais arriver un tout petit peu à prendre ce recul me semble déjà une belle avancée !






25 mars 2018 at 9 h 23 min
C est plus une pratique de vie, un état d’être, qu une philosophie ; tu l as très bien résumé.
Que le bonheur et la paix soient présents en chaque jour de vos vies , aprés cette retraite dans cet endroit magnifique.