Je suis de nouveau repartie à la rencontre d’un Jankri, ou médecin traditionnel tibétain, dans un quartier perdu de Katmandou.
Tout le monde attend patiemment dans une petite salle, en observant les rituels du Jankri pour soigner les autres ‘malades’.


Mon tour vient. Je crois que ma présence a bien fait rire le médecin traditionnel, qui m’accueille ensuite aussi simplement que les autres personnes.
Il me demande mon prénom, mon âge et m’observe. Puis lance quelques grains de riz. Il étudie leurs positionnements avec attention, jusqu’à me délivrer son diagnostic.

Pour me libérer de mes maux, il récite des mantras en m’aspergeant d’eau avec son mâlâ, collier en perle de graine, puis me ‘frappe’ avec, pour faire circuler l’énergie stagnante.
Il me donne ensuite quelques plantes ayurvédiques, pour m’accompagner dans ma guérison.
Après une certaine appréhension de se retrouver à un endroit qui n’est apparemment pas ‘fait’ pour moi, je ressens que les personnes m’acceptent vite, me considérant au final rapidement comme un être humain à part entière. Ce qui pourrait paraître évident, mais qui ne l’ai pas toujours quand l’on arrive dans un pays étranger avec notre visage ‘d’occidental’.
En bref, je ressors heureuse de cette trop courte mais intéressante rencontre, qui m’a permis de plonger un peu plus dans un monde qui me paraît encore bien mystérieux !
J’ai profité de ces quelques jours à Katmandou pour rencontrer un autre medecin traditionnel, une nonne cette fois-ci !
Moins folklorique, entre un mélange de médecine chinoise et ayurvédique, elle me prend les pouls, regarde ma langue, pour définir mes organes en excès et en déficiences. L’observation reste intéressante, mais la séance est très rapide, le contact bref.
Et je repars encore une fois avec mon petit baluchon de plantes !

25 mars 2018 at 9 h 17 min
Et bien Manon, si tu ne rentres pas en pleine forme, avec toutes ces plantes, potions magiques et rituels.. et des ostéopathes népalais ?