Repartie à la recherche d’un guérisseur traditionnel, je fais la connaissance de Aung Myo Hein, professeur d’anglais et guérisseur de père en fils.

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Lors de chacune de mes recherches, tous les habitants se mobilisent pour m’aider a trouver mes guerisseurs ! Ici, avec un passant nous guidant chez Aung Myo Hein. Le minimum requis est d’etre trois sur un scooter, sinon on ne s’amuse pas !

D’après la tradition bouddhiste, soigner les gens permet d’améliorer son karma, et ainsi, se rapprocher du nirvana, pour en finir avec le cycle des réincarnations.

Aung Myo Hein soigne seulement les maladies causées par la magie noire. Pour lui, si la maladie ne provient pas de la magie noire, c’est qu’elle est bénigne et éphémère.

Pour vérifier si je suis ‘possédée’, il récite des formules révélées par ces ancêtres. Si j’ai bien compris, si mes doigts s’agitent, c’est qu’un mauvais sort m’a rendu malade.

Verdict : tout va bien, je ne suis pas possédée ! Ouf !

Il me donne quand même quelques herbes broyées en forme de cône, en cas de soucis digestif pendant le voyage !

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Après un accueil hésitant, Aung Myo Hein se montre très content de parler avec moi de sa pratique, du bouddhisme, et me confie des textes qu’il a écrit sur son approche.

Je comprends plus tard que cette première méfiance vient de sa rencontre avec Bernard Fontanille, médecin urgentiste qui est parti à la rencontre des guérisseurs du monde. Apparemment, la divergence de leur pratique n’a pas laissé qu’un bon souvenir à notre guérisseur birman.

Il peut être parfois difficile d’observer des coutumes différentes des notres en toute neutralité. Surtout en Birmanie où les frontières se sont ouvertes que très récemment…

Merci ! Kyai zou tin ba de !